• Si le Celsa a fêté en 2008 ses 50 ans, notre association est en revanche bien plus récente. En effet, c'est lors de la rentrée scolaire 2008 que Sarah Ferry, élève en licence de communication des entreprises et des institutions, proposa de créer un tout nouveau pôle au sein du BDE du Celsa.

    En effet, le BDE pourtant actif et dynamique comptait déjà un pôle audiovisuel, un pôle culturel, un autre dédié aux sports comme la Voile, mais se distinguait aussi par l'absence de toute initiative ayant des objectifs humanitaires.

    Or, un pôle humanitaire a bien toute sa place au sein d'une école de communication, puisque cette initiative en appelle à des compétences en termes de recherche de partenariats, de campagnes visuelles, de contenus éditoriaux...

    Ce manque à gagner a donc été comblé par l'initiative de quelques élèves. Le tout premier logo de Celsa-Madagascar Motivée par son expérience d'un voyage humanitaire, organisé par la mairie de Saint-Maurice (94) au centre Betania d'Antanarivo l'été précédant sa rentrée universitaire, Sarah rassemble dès octobre une douzaine de volontaires motivés. Un calendrier des projets est alors mis en place, et une place est attribuée au sein du BDE à ce pôle nouveau venu.

    Aujourd'hui le pôle humanitaire Celsa-Madagascar a une place à part entière car il a su se faire connaitre au sein de l'école comme à l'extérieur, et a réussi à récolter plus de 2 000 euros de dons pour Madagascar.


    Retour sur cette expérience avec Sarah Ferry :  Naissance du pole


    • Quelles ont été les principales difficultés que l'équipe a rencontrées pour mettre en place Celsa-Madagascar?

    La plus importante source de difficultés était bien sûr l'absence totale de budget. De plus, cela a pris quelque temps de rassembler des personnes motivées qui n'étaient pas forcément au courant de cette initiative. Une fois l'équipe constituée, le projet s'est lancé tout seul ! 

    • A titre personnel, quels sont les bénéfices d'une expérience dans l'humanitaire?

    Je pense que mon voyage dans cette école m'a énormément apporté au niveau de l'ouverture d'esprit. Cela permet de prendre du recul par rapport à sa propreculture. Surtout, avoir passé un mois avec les enfants du bidonville, c'est peu, certes ; mais c'est assez pour devenir une source inépuisable de motivation pour agir !

    • Avec un recul d'un an, quel regard critique portes-tu sur l'expérience Celsa-Madagascar?

    C'est une expérience qui n'a que des bons côtés : l'équipe est motivée, pleine d'idées et de volonté, et, partis de rien, nous avons réussi à récolter plus de 2000 euros et à nous faire une place au sein de l'école.

    • Comptez-vous poursuivre votre projet? Y'aura-t-il de nouvelles initiatives?

    Oui bien sûr ! Les projets et les idées fusent. Dans l'immédiat, nous avons prévu de participer à deux brocantes.  L'année prochaine, nous comptons bien réitérer les ventes de gâteaux et d'artisanat (mais avec des produits différents) ainsi que l'expérience du concert -mais dans un autre style... Une projection de film malgache, une sortie dans un restaurant, font partie des nombreuses idées qui nous restent à développer et à mettre en œuvre !



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