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    L’embrouillamini de la situation politique à Madagascar a comme un arrière-goût de déjà-vu, et comme un dérangeant relent de démagogie.

    Depuis décembre 2008, Marc Ravalomana était président de Madagascar en ayant renversé le président-dictateur en place, Ratsiraka. Mais cette prise de pouvoir n’a été qu’illusoire. 

    En effet, 
    un conflit oppose l’ancien maire d’Antananarivo et ex-DJ Andry Rajoelina, à Marc Ravalomanana. Tous deux ont été portés par un soulèvement populaire, soutenus par une population d’autant plus inflammable qu’elle meurt de faim (70% de la population vit sous le seuil de pauvreté). Les fameuses émeutes des mois de janvier et février, parmi les plus violentes qu’on ait vues dans l’océan indien depuis des années, ont fait plusieurs dizaines de morts  notamment parmi les partisans du jeune Andry Rajoelina, surnommé « TGV » en raison de son accession extrêmement rapide à des responsabilités politiques.

     En mars, « TGV », autoproclamé chef d’une « haute autorité de transition », a en effet pris possession du palais présidentiel avec l’aide de l’armée, qui s’est retournée contre le pouvoir en place pour rejoindre l’opposition.

    A l’heure actuelle, les affrontements sont quotidiens entre forces de l’ordre et « légalistes » - (les partisans de Ravalomanana), ce dernier ayant fini par démissionner et quitter le pays. Des élections ont été promises pour octobre 2010 par  « TGV » ; en attendant, la désillusion est à la hauteur des espérances qui avaient été placées dans le nouveau pouvoir malgache. « Le retour de la censure » a été dénoncé par Reporters Sans Frontières, les manifestations sont réprimées dans la violence –un mort et des dizaines de blessés parmi les légalistes. Aujourd’hui, ironie du sort, c’est un ancien membre du gouvernement qui apparaît comme l’homme de la réconciliation…

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           Andry Rajoelina                       Marc Ravalomana

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  • En avril dernier, nous avons participé à la 6ème édition du Grand Prix Paris Match du Photoreportage Étudiant. Dans le concept de photoreportage, il y a bien sûr photos, mais aussi et surtout reportage : il s’agissait donc de raconter une histoire, et pas seulement de présenter de belles photos du pays. 

    Avec une centaine de photos prises à Madagascar par Sarah, nous avions l’embarras du choix ! Ne restait plus qu’à trouver un angle intéressant.

    Ce qui était sûr, c’est que nous voulions centrer notre photoreportage sur les bidonvilles et leurs habitants. Nous avons alors décidé de raconter l’histoire d’une découverte du point du vue du voyageur. Intitulée « Les enfants de Betania », notre sélection s’attache à montrer le changement de vision de la part d’un étranger : de la gêne initiale face à la pauvreté ambiante, à l’attachement aux enfants pris individuellement. Telle une plongée au cœur du bidonville, elle fait partager la vie des enfants le temps d’une photo.

    Découverte en images… (Voir la photothèque pour le photoreportage intégral).

    Concours photo Paris Match

    Concours photo Paris Match

    Concours photo Paris Match

    Concours photo Paris Match

     

     Même si notre sélection n’obtient pas les faveurs du jury, nous espérons ainsi leur faire partager un peu de cette expérience, et les sensibiliser à la cause que nous soutenons ! Résultats en Juin.

     

     


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  • Notre projet possède deux dimensions complémentaires.

    o   Avant tout, et parce que c'est urgent, récolter des fonds pour le centre Bétania. Notre projet

    Ce centre, qui regroupe un dispensaire et une école primaire, scolarise et surtout nourrit environ 200 enfants du bidonville d'Antananarivo, âgés de 2 à 14 ans. Le centre Bétania est géré par des Malgaches, et l'argent que nous envoyons est utilisé avant tout pour acheter de la nourriture (essentiellement du riz, 1 euro = 2 kg de riz), ainsi que du matériel pour accueillir les enfants (matelas pour les plus petits, par exemple). Nous connaissons en personne les responsables  de la gestion de nos dons sur place, et veillons ensemble à la juste répartition de ce capital tout au long de l'année.

    o   Mais Madagascar n'est pas uniquement un pays pauvre ! C'est aussi un pays riche et fascinant, en termes de  culture ; nous voulons donc susciter une véritable découverte culturelle. Il ne s'agit pas seulement de sauver des enfants, mais aussi d'avoir une idée de l'environnement dans lequel ils vivent, pour qu'un véritable échange soit possible. L'humanitaire est notre priorité, pas notre limite !


    Pour résumer le projet : urgence du soutien financier, et plaisir de la découverte et de l'ouverture.


      

    Notre projet


      




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  • Le CELSA est l'école de référence en matière d'information et de communication en France. Crée en 1957, l'établissement est rattaché à l'université Paris IV Sorbonne.  Qu'est-ce que le Celsa?

    Diverses formations sont proposées aux 350 étudiants admis chaque année sur concours: Journalisme, Communication des entreprises et des institutions, Communication, médias et médiatisation, Marketing et publicité, Ressources humaines et Magistère de communication. Un cycle MBA est également proposé.

    Entrer au CELSA, c'est bénéficier d'un enseignement de qualité qui allie  connaissances théoriques et pratiques. Au fil des années, les élèves sont amenés à réaliser plusieurs stages qui leur permettent de se professionnaliser progressivement dans leur secteur de compétences.

    Le CELSA favorise également les initiatives étudiantes. Le Bureau des étudiants regroupe ainsi de nombreuses associations parmi lesquelles Infrason le blog des étudiants du CELSA, des initiatives sportives telles que CELSA voile ou encore le PAVO, pôle audiovisuel du CELSA.

    Il ne manquait plus qu'un pôle humanitaire !


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  • Si le Celsa a fêté en 2008 ses 50 ans, notre association est en revanche bien plus récente. En effet, c'est lors de la rentrée scolaire 2008 que Sarah Ferry, élève en licence de communication des entreprises et des institutions, proposa de créer un tout nouveau pôle au sein du BDE du Celsa.

    En effet, le BDE pourtant actif et dynamique comptait déjà un pôle audiovisuel, un pôle culturel, un autre dédié aux sports comme la Voile, mais se distinguait aussi par l'absence de toute initiative ayant des objectifs humanitaires.

    Or, un pôle humanitaire a bien toute sa place au sein d'une école de communication, puisque cette initiative en appelle à des compétences en termes de recherche de partenariats, de campagnes visuelles, de contenus éditoriaux...

    Ce manque à gagner a donc été comblé par l'initiative de quelques élèves. Le tout premier logo de Celsa-Madagascar Motivée par son expérience d'un voyage humanitaire, organisé par la mairie de Saint-Maurice (94) au centre Betania d'Antanarivo l'été précédant sa rentrée universitaire, Sarah rassemble dès octobre une douzaine de volontaires motivés. Un calendrier des projets est alors mis en place, et une place est attribuée au sein du BDE à ce pôle nouveau venu.

    Aujourd'hui le pôle humanitaire Celsa-Madagascar a une place à part entière car il a su se faire connaitre au sein de l'école comme à l'extérieur, et a réussi à récolter plus de 2 000 euros de dons pour Madagascar.


    Retour sur cette expérience avec Sarah Ferry :  Naissance du pole


    • Quelles ont été les principales difficultés que l'équipe a rencontrées pour mettre en place Celsa-Madagascar?

    La plus importante source de difficultés était bien sûr l'absence totale de budget. De plus, cela a pris quelque temps de rassembler des personnes motivées qui n'étaient pas forcément au courant de cette initiative. Une fois l'équipe constituée, le projet s'est lancé tout seul ! 

    • A titre personnel, quels sont les bénéfices d'une expérience dans l'humanitaire?

    Je pense que mon voyage dans cette école m'a énormément apporté au niveau de l'ouverture d'esprit. Cela permet de prendre du recul par rapport à sa propreculture. Surtout, avoir passé un mois avec les enfants du bidonville, c'est peu, certes ; mais c'est assez pour devenir une source inépuisable de motivation pour agir !

    • Avec un recul d'un an, quel regard critique portes-tu sur l'expérience Celsa-Madagascar?

    C'est une expérience qui n'a que des bons côtés : l'équipe est motivée, pleine d'idées et de volonté, et, partis de rien, nous avons réussi à récolter plus de 2000 euros et à nous faire une place au sein de l'école.

    • Comptez-vous poursuivre votre projet? Y'aura-t-il de nouvelles initiatives?

    Oui bien sûr ! Les projets et les idées fusent. Dans l'immédiat, nous avons prévu de participer à deux brocantes.  L'année prochaine, nous comptons bien réitérer les ventes de gâteaux et d'artisanat (mais avec des produits différents) ainsi que l'expérience du concert -mais dans un autre style... Une projection de film malgache, une sortie dans un restaurant, font partie des nombreuses idées qui nous restent à développer et à mettre en œuvre !



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